Bonjour à tous, je m’appelle Alexia Lamouret, je suis la Fondatrice d’INSPIRE NATURE et la créatrice du programme RENAIS SENS®. Je propose depuis 2017 des accompagnements, des expériences et des formations exclusives dans les domaines de l'éducation à l'environnement et de la reconnexion à la nature. Je suis spécialisée dans les approches dites « sensibles » et la sylvothérapie « guide en bain de forêt ». Pour moi la nature, le bien-être et la protection de l’environnement sont trois thématiques qui sont infiniment liées.
Aujourd’hui, je dédie une grande partie de mon quotidien à des accompagnements qui ont pour objectif de donner du sens. Tout d’abord l’accompagnement de celles et ceux qui souhaitent revenir à l’essentiel et à leur vraie nature. J’accompagne aussi des structures à créer des projets éco sensibles. Je collabore par exemple avec des associations du territoire, des collectivités comme la Ville de Biarritz sur la coordination des Rendez-vous écocitoyens, l’Office du tourisme de Seignosse avec qui je propose des expériences nature sur mesure, mais aussi avec des Eco-lodges pour former les équipes d’animations et créer des expériences natures et bien-être uniques. Depuis le début de l’année ma priorité est d’accompagner les femmes et les hommes qui souhaitent révéler leurs super pouvoirs sensibles, pour contribuer à leur manière à notre monde. Le programme Renais Sens® est le 1er programme qui s’appuie sur une démarche à 100% basée sur la reconnexion à la nature et sur l’expérience pour accompagner les personnes sensibles qui souhaitent révéler leurs super pouvoirs ! Je crois que le fait de révéler davantage notre sensibilité peut apporter du changement et que « la sensibilité est peut-être l’avenir de notre monde ».
Mon engagement éco-responsable, je le dois à un déclic, une prise de conscience ; J’ai grandi en Afrique et j’ai développé très tôt un lien fort à la terre, à la nature, au vivant et aux autres. Lorsque je suis rentrée en France quelques mois avant mon bac pour faire mes études j’ai perdu pendant plusieurs années cette connexion. Je me suis coupée de mon intuition, de ma sensibilité et de ma vraie nature. J’ai travaillé dans des domaines passionnants mais qui m’ont éloigné de qui j’étais vraiment et de ce qui est important pour moi. Et puis j’ai vécu une épreuve il y a 10 ans qui a peut-être été un cadeau. C’est à partir de ce moment-là que j’ai décidé de tout transformer. J’ai retrouvé cette connexion à la nature et au vivant qui m’a permis de prendre une profonde inspiration ! J’ai repris mes études et j’ai entrepris pour donner un sens différent à ma vie !
Depuis, je suis engagée dans tout ce qui nous permet de regarder le monde et nos vies avec un regard plus « sensible » et avec plus de douceur. J’agis à mon échelle que ce soit via les accompagnements que je propose avec INSPIRE, mais aussi dans mon implication au côté des associations et acteurs locaux engagés. Je me sens aussi engagée en tant que femme et en tant que maman. Pour moi être engagée c’est transformer notre indifférence en attention, ce sont des gestes de tous les instants comme le fait de regarder (regarder vraiment), de considérer, d’être attentif à la vie, à la beauté de ce qui nous entoure et être conscient que le moment présent est infiniment précieux. C’est un état d’être qui se nourrit et s’entretien tous les jours et clairement la connexion à la nature m’y aide tellement. Je ressens que « la planète n’a pas besoin d’être sauvée mais simplement aimé » comme nous tous.
La manière dont je perçois le monde autour de moi et dont j’interagis avec les autres a fortement été influencée par cette enfance en Afrique et ma connexion à la nature bien sûr, mais aussi beaucoup par mes grands-parents qui m’ont beaucoup transmis. Ma grand-mère était « amour » et gentillesse pure, elle avait toujours à cœur d’aider les autres et créer des liens. Mon grand père lui était un homme enthousiaste, passionné ; un homme fort qui était un autodidacte. Il m’a transmis, lorsque j’étais petite fille et que je rentrais en France pour les grandes vacances, toutes les légendes des rochers du littoral de Biarritz et le nom des montagnes du Pays-basque. Aujourd’hui c’est mon fils Andréa de 12 ans qui m’émerveille tous les jours en découvrant la vie. Finalement je ressens que c’est en réveillant notre regard d’enfant que l’on perçoit peut-être nos plus jolies influences !
Puisque l’on s’attarde sur notre lien à l’enfance, laissez-moi vous raconter une anecdote : Lorsque j’avais 10 ans j’ai été précipitamment rapatriée en France car en Côte d’Ivoire où je vivais il y a eu des événements politiques et des émeutes qui avaient fait fermer toutes les écoles. Je suis arrivée en cours d’année, juste pour quelques mois, à l’école Jules Ferry de Biarritz dans la classe de M. Perret qui était l’instituteur de la classe de CM2 et le directeur de l’école Jules Ferry. Un jour il nous a projeté un reportage de Thalassa sur la mer d’Aral qui s’asséchait et le risque de manque d’eau sur notre planète. C’était en 1990 ! J’ai été bouleversée par ce reportage. Pendant toute la récrée je suis restée à écrire et écrire encore ! M. Perret touché par les mots de ma rédaction me l’avait alors fait lire à toute la classe. Plus de 25 ans plus tard je me suis retrouvée dans cette même classe pour intervenir auprès des enfants de CM2 de l’école Jules Ferry sur la protection de l’eau et de la biodiversité pour l’association Water Family avec qui j’ai travaillé pendant 6ans. Je crois que lorsque nous sommes sur notre chemin, la vie nous envoie ce type de signes et de belles synchronicités.
J’aime à penser que la volonté de soutenir les nobles causes est contagieuse. Alors si je devais donner un conseil à ceux qui n’ont pas encore sauté le pas :
Je crois profondément en chacun de ces petits gestes à l’échelle individuelle qui font « des ronds dans l’eau », je crois en l’exemplarité silencieuse plutôt qu’aux grands débats, je crois en l’action plutôt qu’aux mots mais surtout je crois que quand on prend soin de notre terre on prend soin de soi (et réciproquement). Pour moi partager un conseil pourrait simplement être de démarrer par le fait de retrouver cette connexion à soi, à la nature et aux autres. Ecouter cette petite voix qui est en nous et qui sait déjà tout. D’un point de vue concret c’est oser et décider d’expérimenter des nouvelles habitudes dans sa vie. Cela peut être des choses très différentes comme : se lever plus tôt pour prendre un moment pour aller voir l’océan avant de commencer sa journée, bouger davantage en choisissant sur certains trajets de partir à pied ou à vélo, faire du sport en extérieur et au contact de la nature, faire le choix de s’alimenter sainement en allant rencontrer des producteurs locaux, prendre le temps de réfléchir à tout ce que l’on a de matériel dans sa vie et ne garder que ce que ce qui nous apporte vraiment de la joie, ne pas avoir peur de mener sa propre révolution dans sa vie pour vivre plus aligné à ses valeurs, prendre du temps pour ce qui compte vraiment, se laisser toucher par la vie…Pour moi soutenir une noble cause c’est simplement retrouver sa vraie nature et de là tous les changements et les engagements se mettent en place et s’alignent avec évidence plutôt que parce qu’on nous a dit que c’était bien ou important de faire ceci ou cela.
Pour autant, adopter un mode de vie plus éthique et responsable n’est pas un processus linéaire ; moi-même je continue à avoir plus d’habitudes qui pourraient évoluer comme de manger des avocats, des dates, des bananes et des aliments qui proviennent de loin mais qu’aujourd’hui clairement j’adoooore. Je pars aussi une fois par an en voyage. Tout cela me procure du plaisir et contribue à mon équilibre. La notion de plaisir et d’écoute de soi est primordiale je pense. C’est ensuite, comme tout, une histoire d’équilibre. Pour moi le but n’est pas de devenir « un être parfait », dans le jugement, ou dans la culpabilité. L’idée est davantage d’avoir envie d’agir là où cela résonne en moi. Pour moi être éthique et responsable c’est avant tout être profondément humain donc imparfait. Tous nos points d’améliorations, nos vulnérabilités, nos contradictions sont saines … alors, oui autant en rire : la légèreté avant tout !
« j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » Voltaire et on pourrait ajouter aussi que c’est bon pour la planète 😉 !
Pour en savoir plus, ça se passe ici :