Audrey Martineau


            Bonjour à tous, je suis Audrey Martineau,
Jardinière et Fleuriste, j’ai fondé Maÿ, une petite jardinerie fleuristerie à Bayonne regroupant une sélection de plantes locales, de fleurs françaises, de pots, de vases, du terreau en vrac…

 

            Aujourd’hui, je dédie une grande partie de mon quotidien à ma boutique, aux fleurs et plantes qui s’y trouvent, faire en sorte que celles-ci soient au plus proches d’une production locale.
 
            Mon engagement éco-responsable, je le dois à un déclic, une prise de conscience : J’avais ce projet d’ouvrir une boutique comme celle-ci depuis plusieurs années, mais après un long voyage en Amérique du sud, je me suis questionnée sur la provenance de ces plantes et fleurs que j’allais vendre.
 
J’ai alors pris conscience du marché : « En France, 85% des fleurs / plantes commercialisées sont importées. Elles sont souvent massivement traitées, mais aussi extrêmement consommatrices en énergie : ou bien elles poussent en plein champ dans des pays situés sous l’équateur (Kenya, Ethiopie, Equateur, Colombie), ou bien elles viennent de Hollande et sont quasi systématiquement désaisonnalisées, poussant sous serres chauffées et éclairées. »
 
J’ai alors mis au coeur de Maÿ tous les efforts nécessaires pour favoriser au maximum une production locale ou française en respectant les saisonnalités.
 
            En ce sens, je contribue au développement du collectif de la fleur française, je travaille au quotidien avec des associations telle que Biodivercité à Biarritz, Les génies verts au Pays Basque, Les Carioles vertes et surtout de nombreux petits producteurs locaux.
 
            La manière dont je perçois le monde autour de moi et dont j’interagis avec les autres a fortement été influencée par les voyages.
Ils sont selon moi, porteurs de réflexions puissantes sur le monde dans sa globalité mais aussi souvent sur notre vie, par adéquation, sur nos projets personnels et professionnels.
Surtout, lorsqu’on voyage dans des pays moins développés que ceux dans lesquels on a grandit, qui nous confrontent à d’autres réalités sociales et économiques.
            Puisque l’on s’attarde sur les voyages laissez-moi vous raconter une anecdote ;
Durant ce voyage, je me suis retrouvée en volontariat dans une micro-ferme au Panama, sur une ile minuscule où prônait une faune et flore luxuriante plus que d’habitants. Entourée par  la jungle, nous tentions de faire pousser des bananes, des ananas, des aromates, des légumes du soleil…
Tous les jours, nous cuisinons ce que le jardin nous offrait.
Leur objectif tendait vers l’auto-suffisance sous toutes ces facettes (eau, électricité, alimentation…)

Le temps de cuisiner était un moment important, un rituel, une méditation avec la nature. Et pour chaque repas, nous gardions la totalité des graines de tous les aliments.

 Simplement cette petite habitude assez facile à mettre en place m’a longuement questionné, je me suis demandée pourquoi nous ne le faisions pas en France.

J’ai compris plus tard que nous ne prenions surtout pas le temps (sans parler de la problématique de la non-reproductivité de nombreuses graines dans nos assiettes).

 

            J’aime à penser que la volonté de soutenir les nobles causes est contagieuse. Alors si je devais donner un conseil à ceux qui n’ont pas encore sauté le pas ;
La France, est surement l’un des seuls pays d’Europe en capacité de produire des fleurs/plantes sans chauffage toute l’année donc je vous avoue ne pas comprendre pourquoi nous importons des Hortensias de Colombie.
 
Je me demande parfois comment on a pu en arriver la… On ne va pas se mentir des fleurs et plantes importées sont des gros consommateurs de carbone.

Donc je pense que c’est à l’échelle de tous, de se questionner sur la provenance et les conditions de production de ce qu’on consomme.

  

Venez découvrir son univers :
Instagram @mayjardinerie 

 

MAŸ - Jardinerie Fleuriste 
24 rue Sainte-Catherine, 64100 Bayonne

 

Venitz - le